Critiques d'albums personelles.

[Dancing Shoes]

Venez poster vos propres critiques des albums sortis dernièrement. Pour peut-etre engager le débat et aussi pour éviter de créér trop de topics sur chaques différents groupes sur lesquels il n'y aurait pas 20 pages de discussions et qui pollueraient trop les sections.

[Dancing Shoes]

Tout commence avec The French Open. Tiens donc ? Foals, fans de Roland Garros ? Murmurent-ils de leurs voix étranglées quelques paroles en français ressemblant vaguement à une sorte de « ??? est sur la Terre » ? Quoiqu’il en soit, les anglais essayent vaguement de nous faire croire que leur musique serait une chimère électro-rock aux touches ska sombres (présences de cuivres torturés et vifs dans les deux premiers titres). Autant dire que la surprise est grande lorsque la première écoute de l’album était Hummer. Cependant, on nous la fait pas. Et malgré les élans de trompettes lors de Cassius, on reste lucide et on ne se perd pas dans ce monde vraiment jouissif, mais trop torturé pour correspondre au look vestimentaire de ces cinq gars.
Si je me souviens bien, Les Inrocks avait nommé leur style de Math Rock. Certains ont essayé de les rapprocher de Klaxons… d’accord, mais en bad-trip alors. Math Rock, je préfère, mais Hummer avait plus semblé être du sous-Battles plutôt que leurs successeurs. L’album infirme cette idée et successeur fera l’affaire. Mais successeur dans le bon terme. Successeur qui améliore le terrain, qui change la déco, tout en gardant les murs et les fondations. Même si l’intro à la batterie de Red Sock Pugie me fait énormément penser à l’outro de Tras. La comparaison à outrance s’arrêtant toutefois ici.
Olympic Airways nous emmène bien loin. On décolle enfin à bord du spaceship Antidotes après une introduction de 3 titres qui nous faisait visiter les entrailles sombres, les matrices, les équations et les schémas simples à eux seuls mais donnant un tout extrêmement complexe.
Electric Bloom annonce des turbulences, la sortie hors d’atmosphère se fait enfin, non sans problème : « It’s Just Another Hospital ».
A partir de Balloons, on comprend que Foals nous emmènent vers des planètes, non pas inexplorées -ce serait trop prétentieux- mais que très rarement visitées et souvent très sauvages. Il s’agit de maîtriser les évènements et d’éviter le vide et la solitude (Heavy Water).
Le passage en vitesse lumière s’effectue sur Two Step, Twice, ainsi que la décélération et Big, Big Love (Fig. 2) nous promet la découverte d’un monde mélodique, où la pesanteur serait presque nulle devant des paysages magnifiques.
L’interlude instrumental de Like Swimming nous annonce un retour sur Terre qui tourne à la catastrophe sur la fin. Les gimmicks répétitifs et torturés de Tron démontrent que rien n’a changé et que tout reste toujours aussi sombre, schizophrénique et paranoïaque qu’auparavant.

[albionship]

J'ai acheté Romance At Short Notice parce que tout le monde a descendu cet album, ce qui me semblait une bonne raison de l'écouter. La conclusion est que le rythme dingue et bluffant du premier album s'est ralenti, ce qui est un peu triste, mais pas catastrophique. L'ami Carl est doué pour faire trotter dans vos petites tête ses chansons à grands coups de "lalala" ou "oh-oh-oh" et effectivement, on reprend les onomatopées en coeur et avec un juvénil plaisir. Là où les dépetés pêchent, c'est au niveau des paroles. Avouons que personne n'a dû se les casser pour écrire " I see that place from my window" ou "the sun will shien tomorrow" (même si ...). Mais bon, je déclare publiquement ce soir que, si Carl possède un sens aigü du rythme, Pete a heureusement ajouté de l'art poétique dans les chansons libertines. C'est sûrement ce qui manque à Romance At Short Notice, qui part ailleurs ne boulversera pas le monde du Rock. Rien de transcendant en somme, mais c'est toujours plaisant un disque pas casse-tête qu'on écoute distraitement mais avec joie.

[Dancing Shoes]

j'aime ton esprit de contradiction (j'ai le même^^)

[albionship]

je m'en doutais un peu

[ICLS1991]

J'aimerais bien critiquer le dernier album de The Subways, "All Or Nothing":



The Subways disaient vouloir avoir un son plus "américain" pour cet album, d'après mes sources très sûres (Valentin ^^). Ca s'entend pas mal, on entend le son "produit", le son "commercial" voulu (par là, pour une fois, je ne veux pas dire "nul", ok Valentin? ^^). Ce son "produit" est tout de même putain d'entraînant, même si j'ai tendance à dire que cet album est trop "commercial" et un peu nul, une fois qu'on rentre dedans, dans l'ambiance metro, ça déchire vraiment tout, on arrive à passer par-dessus le son "californien". Par contre, comme disait Valentin, faut pas regarder le clip de "Alright", pcq là c'est franchement nul ^^

Qu'est-ce que j'aime me contredire

[Dancing Shoes]

et en fait, Alright est trop nulle aussi. par contre y a des putains de bombes dans cet album, tout comme y a des chansons merdiques. en gros, l'intro de Girls & boys est une bonne idée, par contre le reste ne suit pas. Strawbery Blonde est carément chiante, mais en contrepartie, l'autre ballade de l'album Move To Newlyn est superbe sans être exceptionnelle. addictive dira-t-on. les plus chiantes sont quand même Kalifornia et Alright je trouve. par contre Shake Shake est super (beaucoup mieux que l'homonyme des Plastiscine^^) et Turnaround, Obsession et I Won't Let You Down sont les plus punk et les meilleures selon moi (surtout Turnaround) car ça fait du bien d'entendre Billy gueuler (beaucoup plus que sur le premier).

finalement, je pense que la pochette résume bien l'album. si on imagine que le groupe est dans la voiture, on peut se dire que la cascade est vraiment impressionnante, que c'est beau, puissant, mais on voit aussi qu'ils se sont brulés au passage.

[albionship]

mon Valou fait des métaphores, quel poète

[Dancing Shoes]

ironie ??

[albionship]

moi?? si peu!!!

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